GECT / EGTS West‐Vlaanderen / Flandre ‐ Dunkerque ‐ Côte d'Opale
GECT = Groupement Européen de Coopération TransfrontalièreLa région Dunkerque-Flandre – Côte d’Opale entérine la coopération avec ses voisins de Flandre occidentale
Le vendredi 3 avril dernier a eu lieu au Palais provincial de Bruges l'installation officielle du Groupement européen de coopération territoriale (GECT) West-Vlaanderen/Flandre-Dunkerque-Côte d’Opale. La cérémonie s'est déroulée en présence de Paul Breyne, gouverneur de Flandre-Occidentale, et de Jean-Michel Bérard, préfet de la Région Nord-Pas-de-Calais. Les ministres belges Stefaan De Clerck et Hilde Crevits étaient également présents.
Ce GECT, qui a son siège à Dunkerque, poursuit un double objectif: d'une part renforcer la coopération existante grâce à une structure transfrontalière spécifique disposant de son propre budget, d'autre part attirer l'attention des autorités européennes sur le rôle de pionnier que cette région entend exercer en matière de coopération transfrontalière. La nouvelle structure succède, en fait, à la Plate-forme West-Vlaanderen /Flandre-Dunkerque-Côte d’Opale, créée il y a quatre ans.
Elle en reprend d'ailleurs à son compte les thèmes d'action: soins de santé, mobilité, aménagement du territoire, environnement, exploitation et distribution d'eau, tourisme, culture, marché de l'emploi, développement économique, mise en valeur du caractère champêtre.
Treize pouvoirs publics et autres partenaires publics collaborent au sein de cet organe. Son assemblée générale se compose de 28 membres, et le bureau, chargé de la gestion quotidienne, en compte 16. Le maire de Dunkerque et ancien ministre Michel Delebarre a été élu président, tandis que le député de Flandre-Occidentale Jan Durnez a été choisi comme vice-président. On considère généralement que ce GECT sera à même d'oeuvrer de façon plus pragmatique que l'Eurométropole Lille-Kortrijk-Tournai. Cela semble assez logique du fait que les partenaires ne sont que deux - la Flandre-Occidentale et la Côte d’Opale -, que les populations sont sensiblement égales en nombre et qu'aucun des partenaires n'a vocation à un rôle dominant comme cela pourrait bien être le cas de Lille au sein de l'Eurométropole.